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She's half...
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She's half...
2 juin 2011

Two Weeks

Ca faisait un moment que je n'étais pas venue raconter mes histoires. Je reviens, avec une histoire aussi insignifiante que les autres mais qui me laisse un peu pensive.

Deux semaines. En deux semaines, j'ai rencontré un garçon, flirté avec lui, eu des conversations tout à fait inintéressantes avec lui, celles que l'on partage sur l'oreiller avec quelqu'un qui nous est cher. En deux semaines, j'ai plié 2 ans d'une vraie relation.

J'envisageais avant de le rencontrer de donner son prénom à mon fils, si j'en ai un, mais je pense que je vais revoir mes plans. J'aime beaucoup son prénom, parce qu'il est banal. J'aime pas les prénoms qui sortent de l'ordinaire.

D'abord la rencontre. Derrière un écran. Quand on est timide ça aide beaucoup. Une simple affaire de lit, que je me suis dit. Il est pas mal, ça me fera un beau mec (de plus) à ajouter à ma (longue) liste. Et puis on a discuté. Encore et encore. Je rigolais devant mon pc parce qu'il me faisait rire. C'est toujours bien de rigoler. Femme qui rit, femme à moitié dans ton lit...

Puis la rencontre, le lendemain. J'ai eu mal au ventre tout l'après midi. J'ai pretexté que c'était la fatigue mais j'étais bel et bien tétanisée. J'ai compensé avec un flot de paroles incessant (je me demande d'ailleurs comment ça se fait qu'il n'a pas eu envie de me jeter dehors...). On discutait de tout mais surtout de rien. Mon affaire de lit n'en était plus vraiment une à mesure que je l'écoutais parler. Et puis je me suis allongée à côté de lui. J'espérais très fort qu'il m'embrasse parce que moi je n'osais pas le faire, alors que j'en avais très envie. On a fini par se décider en même temps. C'était chouette. Je n'avais plus mal au ventre. Et puis on est allés un peu plus loin. Les caresses, les baisers, l'envie d'aller vite tout en se forçant à prendre son temps. Plus de tee-shirt, plus de jean, plus rien. Tout était par terre. En rentrant chez moi, je savais que quelque chose d'étrange se passait. J'étais en train de m'attacher à un casse-croûte de plus.

Pendant 2 semaines on a discuté, tous les jours, on se racontait nos vies. J'avais l'impression d'avoir trouvé une espèce de double de moi, les cheveux frisés, les seins et le lunettes en moins. Il me manquait, et il me manque toujours maintenant d'ailleurs.

Il a fallu qu'on se "sépare" parce que c'était trop compliqué. On est amoureux d'autres personnes. Ce qui me fait mal, c'est de me dire que je l'ai rencontré au mauvais moment. On aurait du se rencontrer bien avant aujourd'hui, ou bien après. Les choses auraient été différentes. On les aurait nos 2 ans de relation, et non pas une version accélérée. Je pleure en me disant que le hasard fait mal les choses, que je suis peut-être en train de laisser partir l'homme de ma vie, tout ça parce qu'on ne s'est pas rencontré aux bons moments de nos vies. Il est celui qui se rapproche le plus du prince charmant que j'imaginais. Manque juste les tatouages et la gratte. Et le skate, ok. Ce sentiment d'inachevé me brise le coeur plus que le fait de le perdre. J'espère que nos chemins se recroiseront et que, cette fois, ce sera le bon moment. Le prince charmant m'a enfin trouvée, alors que je croyais qu'il avait fini par avoir un accident en me cherchant. Mais, comme tout prince, il est arrivé quand c'était trop tard et malheureusement, ces baisers n'ont rien changé au cours de l'histoire. Pas de réveil, pas de mariage, pas de gosses, pas de bonheur éternel. T'as déconné, mec.

Mais je t'aime fort.

A Quentin.

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